Dudelange, une ville si verdoyante / Es Grünt so Grün in Dudelange

L’image souvent véhiculée de Dudelange, comme ville industrielle grise et triste, est-elle justifiée ? Loin de là ! Dudelange est beaucoup plus verte qu’on ne le pense.

En outre, de nombreux habitants insoupçonnés y ont élu domicile : martinets, chauves-souris et chevêches se sentent bien dans notre ville. Afin de préserver cet environnement, le PAG doit prendre en considération le bien-être des citoyens, leur santé et leur confort, à Dudelange et ses alentours, mais aussi la protection de la faune et de la flore, et la préservation optimale de leur environnement.

Les hommes, nos biens culturels, les animaux, les plantes, les zones protégées, les terres, l’eau, le climat et le paysage… Tous ces éléments sont liés dans un même environnement. Il faut que, entre les différents composants, règne une certaine harmonie. On peut alors parler de développement durable, d’un environnement où chacun a sa place et s’y sent bien.

Aménagement du paysage – entre la théorie et la pratique

L’élaboration du PAG est accompagnée par une Évaluation Environnementale Stratégique (EES / SUP). Dans le cadre de cette analyse détaillée, toutes les surfaces à urbaniser prévues dans le PAG sont étudiées par rapport aux aspects de protection de la nature, mais aussi de la topographie, des zones protégées nationales et européennes, des zones SEVESO et autres directives environnementales. L’EES est un outil d’évaluation des incidences environnementales du PAG pour les urbanistes et le public.

Comment cela s’applique-t-il concrètement ? Une quarantaine de citoyens de Dudelange s’étaient inscrits pour avoir l’opportunité de découvrir comment tout ceci fonctionne dans la pratique lors de la visite « Pag et Paysage » du 24 septembre. Après une brève introduction présentée par les responsables du bureau d’études, Fernand Klopp, représentant du syndicat pour la conservation de la nature SICONA, s’est exprimé en faveur de la richesse environnementale de Dudelange. Après une présentation des multiples missions du syndicat, il a guidé les citoyens à travers la ville, à la découverte d’aspects que beaucoup ne soupçonnent pas. Il y a en effet beaucoup de choses intéressantes à découvrir dans cette ville verte, depuis la tour de la caserne des pompiers jusqu’au verger communal.

 La caserne des pompiers, un lieu de reproduction idéal

Les martinets, ces véritables maîtres des airs, ont cette incroyable particularité de pouvoir dormir en volant. Cette espèce, en outre, a toujours été proche de l’homme et de ses cultures. Ils habitent dans de petites tanières qu’ils trouvaient jusqu’alors dans les niches et les rebords de nos anciennes maisons. Cependant, ces lieux de reproduction « naturels » disparaissent de plus en plus, au profit d’une architecture moderne. Quand ces oiseaux, fidèles à leur habitat, reviennent du Sud au mois de mai, ils peinent de plus en plus à trouver des lieux de reproduction.

Pour préserver l’habitat des martinets, la solution est simple. Il faut soit disposer des briques de parement appropriées avec des trous de nidification, soit – comme à Dudelange – installer des « couveuses » sur des bâtiments publics. Cinq  boîtes pour les accueillir ont donc été posées en altitude sous le toit de la tour de la caserne des pompiers, pour le plus grand bonheur des martinets.

Habitats et corridors

Au Luxembourg, il existe 21 espèces de chauves-souris connues qui, en été, ont besoin d’espaces secs et chauds pour leur reproduction. Les toits d’églises et les anciennes granges sont des sites idéaux. Une colonie habite, par exemple, dans l’église de Dudelange. Malheureusement, les sites appropriés, comme les granges ouvertes, se font de plus en plus rares.

Les terrains de chasse qui doivent offrir une offre de nourriture suffisante pendant la saison, et les couloirs de vol dans lesquels elles peuvent s’orienter grâce à leur radar, sont tout aussi importants que les aspects de reproduction. Les participants ont eu la grande chance de pouvoir observer ces éléments de structure du paysage depuis le château d’eau.

En conséquence de la croissance urbaine et de l’appauvrissement du paysage des dernières décennies, ces trois éléments de structure ont de plus en plus disparus. Les vergers à la périphérie des localités sont remplacés par des lotissements ; les structures linéaires du paysage (p.ex. haies) disparaissent dans le cadre des nouvelles pratiques agricoles. Dans le passé, ces habitats n’étaient pas suffisamment pris en compte lors de l’aménagement du territoire au Luxembourg.

Dans le cadre de l’étude préparatoire du nouveau PAG, ces éléments sont identifiés (p.ex. dans un cadastre des biotopes détaillé) et respectés lors de l’élaboration des concepts urbanistiques. L’idée est d’éviter la destruction de biotopes, habitats et corridors respectivement de prévoir des mesures de compensations dés le départ.

Les vieux arbres fruitiers, habitats de grande valeur

Du château d’eau, les participants se sont dirigés vers le verger communal situé dans le quartier « Angeldall ». Dans cet endroit poussent de savoureuses pommes et d’autres fruits. C’est aussi le lieu de vie du type de chouette le plus petit et le plus rare au Luxembourg : la chevêche. Les lieux de nidification préférés de cette espèce sont entre autres des trous dans de vieux arbres fruitiers. Ainsi, l’habitat des chevêches est également concerné par la croissance urbaine. Conséquence : il y a 20 ans, au Luxembourg, la chevêche avait presque disparu.

Notons en passant que le verger communal n’est pas seulement l’habitat des chauves-souris et des chevêches ! Les fruits peuvent être cueillis par tous les citoyens, sans aucune autorisation préalable. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le Service écologique de la Ville de Dudelange.

Conclusion

Les espaces verts à proximité des quartiers d’habitation et les paysages structurés ont une valeur énorme pour le bien-être et le loisir des hommes. Ils permettent de créer une ville attractive pour tous ses habitants, ¬- hommes et animaux. C’est pour cette raison que les biotopes et les habitats jouent un rôle de plus en plus important dans le cadre de l’élaboration du nouveau PAG. Si leur destruction ne peut pas être évitée, il est primordial de prévoir des mesures compensatoires dès le début.

Les habitats et les corridors, ainsi que les espaces verts, sont intégrés dans le concept global du PAG. Ceci implique une étude très complexe et de longue haleine, qui constitue toutefois le garant d’un développement urbain durable.

Ne manquez pas les prochains ateliers du 21 octobre (Mobilité douce) et du 11 novembre (Stratégie et développement).

Dudelange – eine triste graue Industriestadt? Weit gefehlt! Dudelange hat mehr Grün als man meint, und zahlreiche geheimnisvolle Bewohner: Mauersegler, Fledermäuse und Steinkäuze fühlen sich wohl in unserer Stadt. Damit das auch in Zukunft so bleibt, wird der PAG so geplant, dass nicht nur der Mensch Gesundheit und Erholung in und um Dudelange findet, sondern auch die Tierwelt.

Der Mensch, unsere Kulturgüter, Tiere, Pflanzen, Schutzgebiete, Boden, Wasser, Klima und Landschaft stehen in engen Wechselwirkungen zueinander. Nur wenn alles ineinander greift fühlen sich auch alle wohl – die Basis für eine nachhaltige Stadtentwicklung und ein lebenswertes Umfeld!

Landschaftsplanung – Theorie und Praxis

Die Erarbeitung des PAG wird von einer Strategischen Umweltprüfung (SUP) begleitet. Im Rahmen dieser detaillierten Analyse werden alle bebaubaren Flächen des PAG untersucht und einer vertieften Prüfung unterzogen. Dabei wird nicht nur der Naturschutz berücksichtigt, sondern auch die Topografie, nationale und europäische Schutzgebiete, SEVESO-Zonen und andere gesetzliche Vorgaben. Im Ergebnis steht den Planern und auch der Öffentlichkeit ein umfangreicher Bericht zur Bewertung der Umwelteinflüsse des PAG zur Verfügung.

Soviel zur Theorie. Wie das Ganze in der Praxis aussieht konnten fast 40 interessierte Düdelinger Bürger im Workshop „PAG et Paysage“ am 24.09. erleben. Nach der kurzen Einführung durch die Verantwortlichen des Planungsbüros kam Fernand Klopp als Vertreter des interkommunalen Naturschutzsyndikats SICONA zu Wort. Er erläuterte nicht nur die vielfältigen Aufgaben seiner Organisation, sondern begleitete die Bürger auf einer Natur-Entdeckungstour der ganz besonderen Art durch die Stadt. Vom Feuerwehrturm, über den Wasserturm bis zum Gemengebongert gab es viele neue und interessante Facetten unserer grünen Stadt zu

Die Feuerwehr rettet Leben – und ist ein idealer Brutplatz

Mauersegler – wahre Meister der Lüfte, schlafen nicht nur im Flug, sie bewohnen als Kulturfolger des Menschen kleine Höhlen, die sie bisher in den Nischen und Mauervorsprüngen unserer alten Häuser gefunden haben. Mit unserer modernen Architektur gehen diese „natürlichen“ Brutstätten mehr und mehr verloren. Bei ihrer Rückkehr aus dem Süden im Mai, finden diese standorttreuen Vögel immer weniger Unterschlupf.

Dabei sind bereits unterschiedliche Lösungen möglich: Entweder passende Fassadensteine mit Brutlöchern oder – wie in Dudelange – Brutkästen an Gebäuden. In luftiger Höhe unter dem Dach des Feuerwehrturms wurden fünf solcher Kästen angebracht, die auch sehr gut angenommen werden.

Von Habitaten und Korridoren

In Luxemburg gibt es 21 bekannte Arten an Fledermäusen, die im Sommer trockene und warme Räume brauchen zur Aufzucht der Brut. Kirchendächer und alte Scheunen sind ideale Standorte. So ist z.B. in der Düdelinger Kirche eine Kolonie. Geeignete und vor allem geöffnete Scheunen werden allerdings immer seltener.

Genauso wichtig wie der Brutraum sind Jagdgebiete, welche über die Saison ausreichendes Futter für Fledermäuse bereitstellen, und Korridore (sogenannte Flugleitlinien) an denen sie sich mit Ihrem Echolot orientieren können. Wunderbar zu sehen waren diese Landschaftselemente vom Ausguck des Wasserturms.

Aber: Als Folge des Siedlungswachstums und der Verarmung der Landschaft sind diese drei Strukturelemente der Landschaft in den letzten Jahrzehnten zunehmend verschwunden. Obstwiesen am Ortsrand werden von Baugebieten beansprucht; Heckenstrukturen in der offenen Landschaft verschwinden durch veränderte Praktiken der Landwirtschaft. In der Vergangenheit wurden diese Lebensräume in Luxemburg nicht ausreichend in der Planung beachtet.

Im Rahmen der Vorstudien zum neuen PAG werden diese Elemente aufgenommen (z.B. in einem detaillierten Biotopkataster) und in der Planung berücksichtigt. So wird versucht die Zerstörung von Biotopen, Flugleitlinien und Korridoren zu vermeiden bzw. von vorneherein Kompensationsmaßnahmen vorzusehen.

Vom Nutzen alter Obstbäume

Vom Wasserturm ging es weiter zum Gemengebongert im „Angeldall“. Hier wachsen nicht nur köstliche Äpfel und anderes Obst, hier wohnt auch die kleinste und seltenste Eulenart in Luxemburg: der Steinkauz. Bevorzugte Nistplätze sind Höhlen wie sie z.B. in alten Obstbäumen zu finden sind. Somit ist auch der Lebensraum der Steinkäuze vom Siedlungswachstum bedroht. Die Folge: Das Käuzchen war vor 20 Jahren in Luxemburg fast ausgestorben.

Nebenbei bemerkt ist der Gemeindebongert nicht nur Lebensraum von Steinkäuzen und Fledermäusen! Das Obst darf von allen Bürgern geerntet werden, ganz ohne vorherige Genehmigung. Weitere Informationen hierzu gibt es beim Service écologique der Stadt Düdelingen.

Fazit

Wohnortnahe Grünflächen und strukturierte Landschaften haben auch einen hohen Erholungswert für Menschen und tragen zu einer attraktiven Stadt für alle Bewohner – Tiere und Menschen – bei. Im Rahmen der PAG-Planungen spielen daher Biotope und Habitate eine wichtige Rolle. Falls ihre Beanspruchung nicht vermieden werden kann, sind von vorneherein Maßnahmen zur Kompensation des Verlustes vorzusehen.

Im Rahmen des Gesamtkonzeptes des PAG werden daher Lebens- und Jagdräume, Korridore sowie Gebiete für Freizeit und Erholung berücksichtigt. Alles sehr komplex und langwierig, aber Garant für eine nachhaltige Stadtentwicklung.

Verpassen Sie nicht die nächsten Workshops am 21. Oktober 2015 (Sanfte Mobilität) und am 11. November 2015 (Strategie und Entwicklung).