L’expression smart city désigne une ville connectée, qui utilise les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour améliorer la qualité de ses services publics, diffuser des informations à ses citoyens et à ses visiteurs tout en intégrant en son sein une dimension environnementale.

Il s’agit d’utiliser les technologies présentes dans notre quotidien et de développer ainsi l’interaction entre la ville et l’habitant, que ce soit dans le domaine de la mobilité, de l’environnement, de l’écologie…

A terme, cela permet par exemple de faciliter les accès aux services publiques et sociaux, une meilleure gestion des déchets, une meilleure régulation du flux de voitures ou de l’aide au stationnement, la supervision des équipements communaux, le développement de l’éclairage intelligent, ou encore l’apparition de modes de transport fluides et plus accessibles.

Et à Dudelange alors ?

Dans notre localité du sud, le concept de « smart city » fait également son chemin et l’idée est de privilégier les dimensions humaine et environnementale.

Ainsi, Dudelange s’est portée candidate pour intégrer MUV (Mobility Urban Values), un programme de recherche mené par le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST). Son objectif, en utilisant la « gamification », est de sensibiliser les citoyens aux effets positifs de la mobilité verte et de les encourager à utiliser davantage les transports publics et partagés.

Notre ville s’apprête également à installer d’ici peu, le long de la route de Burange et de la rue Reiteschkopp dans un premier temps, des lampadaires circulaires LED. Cette innovation, développée par WeThink, l’une des startups présente dans l’Innovation Hub, permettra ainsi aux réverbères de s’éclairer en fonction de la luminosité naturelle et/ou au passage des piétons et des automobilistes.

Enfin, le futur éco-quartier Neischmelz répond parfaitement à cette logique de « smart city » : intégrer les exigences du développement du durable et améliorer la qualité des services urbains. Sur un terrain de 40 hectares, ce sont près d’un millier de logements qui sortiront de terre, sans oublier des bureaux, des surfaces commerciales et de loisirs, ainsi que de nombreux espaces verts.

L’aspect écologique et innovant constituent la base de l’identité de cet éco-quartier à émissions neutres en CO2, qui entend mettre en avant des valeurs telles que la durabilité, la mobilité douce, ou encore les énergies durables.